BIPAR – ELECTION DU NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION
🟦 L’APCAL aux côtés du BIPAR : un nouveau Conseil d’Administration élu à Copenhague
Les 12 et 13 juin derniers, l’APCAL a participé à la réunion annuelle du BIPAR à Copenhague, aux côtés des autres associations nationales représentant les intermédiaires d’assurance en Europe.
À cette occasion, un nouveau Conseil d’Administration du BIPAR a été élu, avec Yorck Hillegaart comme Président pour 2025-2026. Cette élection s’inscrit dans la continuité d’une gouvernance stable et engagée pour défendre la profession à l’échelle européenne.
Le BIPAR a réaffirmé sa ligne stratégique : défendre un cadre réglementaire cohérent, réaliste et tourné vers l’avenir, tout en gardant un lien étroit avec les réalités du terrain. Les sujets-clés abordés ont concerné la finance ouverte (FIDA), la régulation de l’IA, la finance durable, la RIS et l’UEI, avec une attention particulière portée à la simplification réglementaire et à la place des intermédiaires dans ces évolutions.
L’APCAL, en tant que membre actif du BIPAR, s’inscrit pleinement dans ces travaux, et continuera de relayer auprès des décideurs les positions européennes construites collectivement.
📌 Retrouvez les détails du conseil d’administration ci-dessous :
A l’occasion de la réunion annuelle du BIPAR à Copenhague les 12 et 13 juin 2025, les représentants des associations nationales du BIPAR ont élu un nouveau Conseil d’Administration, un Comité de Gestion et un Comité de Pilotage, avec Yorck Hillegaart comme Président pour la période 2025-2026.
BIPAR est la Fédération européenne des intermédiaires d’assurance, qui regroupe 47 associations nationales dans 31 pays. Le BIPAR et ses associations nationales représentent un large éventail d’intermédiaires d’assurance, notamment des petites et moyennes entreprises (PME), des micro-entreprises, ainsi que des grandes entreprises multinationales. Dans certains Etats membres, où il existe des associations de conseillers/intermédiaires financiers, les associations membres du BIPAR peuvent également couvrir les activités de conseil en «intermédiation financière ».
Lors de l’Assemblée Générale 2025 du BIPAR, le Conseil d’Administration, le Comité de Gestion et le Comité de Pilotage du BIPAR ont rappelé aux participants la politique du BIPAR sur certaines questions importantes qui ont été discutées lors de la réunion annuelle :
En tant que Fédération européenne, le BIPAR, conjointement avec ses associations nationales, travaille sur des dossiers liés à l’évolution à long terme du marché, de la société et de la réglementation. Cela nécessite des objectifs à long terme et une approche cohérente. Par conséquent, le nouveau Conseil d’Administration et les nouveaux Comités travailleront sur l’évolution plutôt que sur la “révolution”. Cette cohérence à long terme est intégrée dans la gouvernance du BIPAR, dont le Conseil n’est renouvelé qu’en partie à chaque élection.
La stratégie et la politique globales à long terme du BIPAR en matière de promotion de la profession sont axées sur la fiabilité technique et la réalité, ainsi que sur la mobilisation des membres. Le BIPAR continuera à s’appuyer sur cette approche afin de rester le porte-parole unique et fiable du secteur des assurances et des intermédiaires financiers auprès des décideurs politiques, des autorités de surveillance et des institutions.
Le BIPAR se concentre sur les dossiers clés pour le secteur, qui sont actuellement la RIS, la finance ouverte (FIDA), l’IA, la finance durable et l’UEI (avec tous ses « sous-dossiers » tels que les pensions, l’épargne et les comptes d’investissement). Plus largement, le BIPAR travaille sur le rôle des intermédiaires en matière de déficit de protection contre les catastrophes naturelles et d’assurabilité en général. En outre, le BIPAR aide ses associations nationales autant que possible à transposer les nouvelles règles européennes dans la réalité nationale. A cet égard, le BIPAR a par exemple invité, lors de la réunion de Copenhague, des cabinets d’avocats qui ont présenté les nouvelles règles européennes anti-blanchiment ainsi que le Règlement européen sur l’IA d’une perspective intermédiaires. Ce ne sont là que quelques exemples. Vous trouverez d’autres exemples sur notre site web.
Quelle est la position générale du BIPAR sur le Règlement FIDA et les autres règles relatives à l’échange de données et aux technologies ?
Les intermédiaires d’assurance sont hybrides. Ils travaillent avec plus ou moins de technologie ou se concentrent plus ou moins sur l’aspect humain en fonction des souhaits du client et de l’activité. L’IA est de plus en plus intégrée dans certains processus. En ce qui concerne le Règlement FIDA (finance ouverte), le BIPAR craint qu’elle ne finisse par créer des charges et des coûts involontaires pour un projet que personne sur le marché ne demande vraiment. Nous comprenons que les acteurs du marché qui facilitent les transferts de données doivent être supervisés, mais si tel est le véritable objectif, cela peut être réglementé de manière beaucoup plus simple. En tout état de cause, nous estimons qu’une nouvelle analyse approfondie des coûts/bénéfices est nécessaire pour la proposition FIDA. Les intérêts et le rôle des intermédiaires en particulier doivent être pris en compte lors des discussions sur le Règlement FIDA ou sur d’éventuels futurs systèmes basés sur ce dernier.
Une bonne coopération avec les associations nationales membres est essentielle
BIPAR dispose à Bruxelles d’une petite mais très efficace équipe permanente (www.bipar.eu). La collaboration avec les spécialistes des associations nationales membres du BIPAR est essentielle pour traiter les nombreux dossiers qui figurent à l’ordre du jour du BIPAR. Un autre aspect important de cette stratégie est que l’Europe ne se résume pas à « Bruxelles ». L’Europe, ce sont tous les élus nationaux, tous les gouvernements nationaux et tous les députés européens élus au niveau national.
Le BIPAR élabore ses positions sur la base de consultations avec ses membres. Une fois cette position « unique » définie, elle est promue non seulement par le BIPAR, mais aussi par toutes ses associations nationales auprès des décideurs politiques nationaux. L’interaction et la coopération constantes avec nos associations nationales et leurs équipes sont cruciales. Le dialogue de nos associations nationales avec les décideurs politiques nationaux est essentiel.
La RIS et l’UEI sont quelques-uns des dossiers clés actuellement à l’ordre du jour du BIPAR
Le BIPAR soutient pleinement les objectifs de l’UEI, mais appelle à une simplification.
Le BIPAR représente plusieurs centaines de milliers d’intermédiaires d’assurance qui font partie de l’économie de l’UE et y contribuent à l’échelle locale, nationale ou européenne. Ces intermédiaires sont fortement réglementés et supervisés (DDA et MiFID II). Ils constituent, en vertu des règles actuellement en vigueur, la « communauté » idéale pour sensibiliser aux opportunités (et aux risques) liés aux investisseurs et/ou aux IBIPs.
Le BIPAR estime donc que, dans l’ensemble, le cadre réglementaire existant en matière de distribution/ d’intermédiation devrait être aussi stable que possible et que l’accent devrait désormais être mis sur POG pour les initiateurs de produits et sur une meilleure information sur les produits. Le rôle principal des intermédiaires est de faire correspondre les bons produits aux demandes et aux besoins des consommateurs.
Le BIPAR estime que ce principe « simple » pourrait servir de principe directeur pour la simplification. En vertu des règles existantes, les autorités de surveillance disposent de la plupart, voire de la totalité, des outils nécessaires pour exercer leur surveillance et « corriger » le cas échéant. Les intermédiaires (de manière hybride, soutenus par la technologie) constituent le maillon essentiel (en concurrence avec de nombreux autres distributeurs) pour garantir que des produits de qualité adaptés aux besoins et aux souhaits des consommateurs puissent atteindre un plus grand nombre de consommateurs dans l’UE.
Election du conseil d’administration, de la direction et des comités directeurs du BIPAR (13 juin 2025)
CONSEIL D’ADMINISTRATION
- Président : Yorck HILLEGAART
- Président sortant/Vice-Président : Nicolas BOHEME
- Vice-Président : Onno PAYMANS
- Secrétaire Générale : Martina DE BESI
- Trésorier : Steve SARTOR
COMITE DE GESTION
Outre les membres du Conseil d’Administration :
- Paul CARTY (Président de la Commission Affaires UE)
- Jean-François MOSSINO (Président de la Commission des Agents)
COMITE DE PILOTAGE
Outre les membres du Comité de Gestion :
- Gerald ARCHANGELI
- Pierre-Olivier CHANOVE
- Andrea CORBELLA
- Gunnar HÖKMARK
- Marc NUGENT
- Juan RAMÓN PLÁ
- Barbara ROZEK
- Julien SERAQUI
- Roger VAN DER LINDEN (Président de la Commission des Courtiers)
- David WAHLI
L’équipe permanente du BIPAR :
- Nic De Maesschalck, Directeur Général
- Isabelle Audigier, Directrice juridique
- Rebekka De Nie, EU Policy Manager
- Zoé Van hamme, European Affairs Policy Advisor
- Katrien Vandecasteele, Office & Event Manager
- Aruna Manickam, Traductrice/Assistante en communication
Information :
Si vous avez des questions ou si vous souhaitez obtenir de plus amples informations sur les sujets traités dans ce communiqué du BIPAR , n’hésitez pas à nous contacter.