Le rôle du courtier d’assurances

Une fois les risques du client déterminés et les besoins en assurance définis, une série de facteurs amènent les intermédiaires à recommander une assurance particulière ou un assureur particulier à leurs clients.

Parmi ces facteurs, citons, outre le prix :

  • l’étendue de la couverture disponible (capacité) ;
  • la souplesse de l’assureur en matière de couverture de risques ;
  • l’image de marque et la réputation de l’assureur en matière de traitement des sinistres (rapidité, règlement équitable, avantages supplémentaires aux sinistrés) ;
  • la sécurité financière de l’assureur ;
  • la qualité et la clarté de la documentation que l’assureur fournit ;
  • la promptitude de l’assureur à fournir de la documentation ou à soumettre des offres ;
  • la capacité de l’assureur à proposer en temps utile la reconduction des contrats ;
  • la compétence technique du personnel de l’assureur ;
  • la qualité des conseils que l’assureur fournit aux preneurs d’assurances ;
  • la qualité des autres services fournis par l’assureur, sa proximité géographique.

Ceci montre bien que le prix n’est pas le seul facteur déterminant dans le choix de l’assurance.

Comment sont-ils rénumérés ?

En règle générale, les intermédiaires d’assurances sont rémunérés selon deux grands mécanismes différents :

  • le système des honoraires, selon lequel les clients paient directement aux intermédiaires les services qu’ils leur ont rendus ;
  • le système des commissions, selon lequel les intermédiaires perçoivent un pourcentage, fixé après négociation avec les assureurs, de la prime d’assurance que les clients versent aux assureurs.

Nombreux sont les intermédiaires d’assurances (surtout dans le secteur de l’assurance des entreprises) qui laissent à leurs clients la liberté de choix entre la commission et les honoraires. Lors de la concertation à propos du choix du système de rémunération, l’intermédiaire et son client doivent tenir compte d’un certain nombre de facteurs. Par exemple, la commission n’est due que si un contrat est signé. Dans le système d’honoraires, les clients doivent s’interroger sur leur capacité à s’acquitter des honoraires qui seraient dus à leur intermédiaire dans l’éventualité d’un sinistre. Le système de la commission prévoit la fourniture de services à l’avenir. La coexistence de plusieurs systèmes de rémunération est le meilleur gage de compétitivité et de dynamisme sur les marchés.

La rémunération des intermédiaires, qui est en principe basée sur le système des commissions avec la possibilité de négocier des honoraires, a énormément contribué à l’essor et à la compétitivité du marché de l’assurance dans le monde entier. La décision du choix du système des honoraires ou du système des commissions doit être prise par les parties, à l’issue d’un dialogue transparent sur les différentes options.

Intermédiaire non lié, courtier d’assurances, voire consultant en assurances sont les termes communément employés pour décrire la profession. Le terme d’intermédiaire non lié exprime parfaitement le positionnement du métier. Le courtier est neutre et n’est donc lié à aucune compagnie d’assurances. Cependant, il est lié à son client. Il agit toujours dans l’intérêt de celui-ci et donne son avis en toute objectivité. Il analyse, conseille, applique et suit tous les dossiers en son nom dans l’unique but de lui offrir la meilleure couverture possible en prenant toujours en compte les aspects financiers, économiques et comptables.

La profession est soumise à un cadre légal et juridique exigeant. Il doit également être en possession d’une assurance R.C. professionnelle et l’accès à la profession est réglementé. De par son aspect financier, l’activité est soumise à la loi anti-blanchiment et tombe sous le contrôle direct du commissariat aux assurances – l’équivalent en assurances du CSSF pour les instances bancaires – et du ministère des Finances.

Sa mission consiste en premier lieu à identifier et à analyser les risques, à conseiller en toute neutralité en matière de couverture à mettre en œuvre et à choisir judicieusement les produits d’assurances adéquats, voire d’établir des contrats et d’en assurer tous les suivis en cas de sinistre. La recherche des produits adaptés demande une connaissance du métier et du marché approfondie et elle ne se limite pas aux produits offerts par les compagnies basées à Luxembourg. Souvent une recherche au niveau européen se justifie.

En ce qui concerne les clients, les intermédiaires :

  • identifient les risques auxquels les clients doivent faire face ;
  • s’assurent que ces derniers prennent des décisions informées sur les risques à assurer ;
  • trouvent des solutions nouvelles et innovantes ;
  • réduisent les coûts de recherche de leurs clients ;
  • mettent leur connaissance au service de leurs clients ;
  • les aident dans la gestion des polices et des sinistres.

En ce qui concerne les assureurs, les intermédiaires :

  • facilitent l’accès au marché des nouvelles compagnies d’assurances car celles-ci peuvent toucher une large clientèle sans avoir à mettre sur pied leur propre réseau de distribution. C’est important pour le développement du Marché Unique européen ;
  • les aident dans la gestion des polices et des sinistres.

Comment les intermédiaires recommandent-ils une assurance particulières à leurs clients ?

En règle générale, les intermédiaires d’assurances sont rémunérés selon deux grands mécanismes différents:

  • le système des honoraires, selon lequel les clients paient directement aux intermédiaires les services qu’ils leur ont rendus ;
  • le système des commissions, selon lequel les intermédiaires perçoivent un pourcentage, fixé après négociation avec les assureurs, de la prime d’assurance que les clients versent aux assureurs.

Nombreux sont les intermédiaires d’assurances (surtout dans le secteur de l’assurance des entreprises) qui laissent à leurs clients la liberté de choix entre la commission et les honoraires. Lors de la concertation à propos du choix du système de rémunération, l’intermédiaire et son client doivent tenir compte d’un certain nombre de facteurs. Par exemple, la commission n’est due que si un contrat est signé. Dans le système d’honoraires, les clients doivent s’interroger sur leur capacité à s’acquitter des honoraires qui seraient dus à leur intermédiaire dans l’éventualité d’un sinistre. Le système de la commission prévoit la fourniture de services à l’avenir. La coexistence de plusieurs systèmes de rémunération est le meilleur gage de compétitivité et de dynamisme sur les marchés.

La rémunération des intermédiaires, qui est en principe basée sur le système des commissions avec la possibilité de négocier des honoraires, a énormément contribué à l’essor et à la compétitivité du marché de l’assurance dans le monde entier. La décision du choix du système des honoraires ou du système des commissions doit être prise par les parties, à l’issue d’un dialogue transparent sur les différentes options.

Membre Apcal

Quelles sont les lois et règlementations pour le courtiers d’assurance ?